ONG d'Education pour le Développement
Récepissé n°99/799/MPCFE/SG/DGPDGS/SONG du 15 Novembre 1999
 
 
 

INTRODUCTION GENERALE

 

A.   FORMATION AUX DROITS DE L’HOMME : LES NOTIONS DE BASE.

 

Objectifs

·        Faire du droit un outil de travail, un instrument (indispensable pour  toute éducation ou droits fondamentaux).

·        Développer un rapport plus familier avec le droit.

·        Informer les participantes sur ses droits et les amener à faire référence aux droits.

 

         Pourquoi a-t-on recours aux droits ?

C’est pour légitimer, organiser et sanctionner.

Ensuite, on se pose la question :

 

         Qu’est-ce qu’un droit ?

        Le droit est constitué d’un ensemble de droits particuliers. Les droits de l’homme sont une partie de ce droit qui existe tant au niveau national qu’international. C’en est toutefois une partie essentielle.

        Il faut distinguer entre les droits objectifs (que les Anglais appellent law), qui est l’ensemble du droit en vigueur, et les droits subjectifs ( rights en anglais ), qui en sont la partie des droits dont une personne peut se prévaloir, en tant que personne humaine.

 

        Les droits subjectifs comportent les éléments suivants :

·        Un sujet titulaire du droit (individuel)

·        Un contenu protégé

·        Une « sanction » qui peut être obtenue suite à une certaine procédure, de permettre d’en faire assurer le respect

 

        Il nous semble utile de distinguer les différentes catégories de droits suivant plusieurs critères.

·        Critère des titulaires ou des sujets : les droits individuels et les droits collectifs.

·        Critère du contenu, les droits négatifs (attributs, libertés) et les droits créances (droit qui requiert de la puissance publique, une intervention par exemple, droit à l’éducation, droit à un procès équitable)

·        Critère de mise en œuvre : les droits d’application directe et les droits - programmes :

         Il existe trois types de normes onusiennes se rapportant aux droits de l’homme, en d’autres termes trois moments dans l’évolution de l’ONU concernant les droits de l’homme. Ces trois moments seront illustrés à travers l’exemple du fruit.                                                               
         Tout fruit connaît trois étapes, d’abord le grain ou la graine qui, potentiellement ou virtuellement peut donner un fruit vert qui généralement n’est pas consommable, enfin le fruit mûr que tout individu peut consommer.

        Appliqué à la matière des droits de l’homme, cela donne trois étapes dans le processus d’élaboration des textes des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme.

 

Première étape : le droit en grain

        Il s’agit d’un texte en état de potentialité ou de projet, au niveau de la Commission des Droits de l’Homme ou du Conseil Economique et Social ; c’est une semence pour un droit qui,  à l’instar de la semence du grain de la Bible, pourra produire ou non d’abord un fruit – droit vert (déclaration), ensuite éventuellement un fruit – droit mûr (convention), suivant l’endroit où tombe la semence, autrement dit selon la fortune des circonstances.

 

Deuxième étape : le droit vert

        Le droit vert est un droit qui n’est pas encore consommable par les individus, en d’autres termes, c’est une déclaration (ou une recommandation) des Nations Unies qui a encore besoin de mûrir pour devenir obligatoire pour les Etats et exigible par des particuliers.

 

Troisième étape : le droit mûr

        Le droit mûr est droit consommable par les individus, c’est à dire une convention des Nations Unies obligatoire pour les Etats partis qui se sont engagés à la  respecter et à en assurer l’exercice au profit des particuliers.

 

        Promouvoir les Droits de l‘Homme, c’est œuvrer à l’acquisition et à l’application de ces droits au niveau national, une culture dans laquelle les connaissances des droits est responsabilité de chacun et retenue par une volonté résolue de faire ce savoir une réalité concrète.

        Nous présenterons un résumé succinct de ces droits culturels.

        On définit les droits culturels comme des droits de l’homme garantissant l’accès, la participation et l’exercice des manifestations culturelles propres à l’identité de l’individu et au peuple auquel il appartient.

        Le terme « culturel » recouvre toutes dimensions de la culture non seulement les arts, les sciences, les langues, les valeurs mais aussi toutes les représentations et traditions déterminant les modes de vie.

        « la culture désigne la conception que chaque peuple se fait de son monde et du monde ».

        On constate deux catégories de droits culturels appartenant aux individus; le droit à l’éducation et le droit de libre participation à la vie culturelle, ce qui comprend notamment:

·        La liberté d’opinion et d’expression

·        Le droit de bénéficier du progrès scientifique et technique

·        Les droits à la propriété intellectuelle, des œuvres dont on est l’auteur

       Les droits culturels collectifs dont le titulaire est la communauté:

·        Les droits à l’autodétermination et au développement culturel.

·        Les droits des groupes « défavorisés » à la protection de leurs caractéristiques spécifiques.

        La constitution confirme dans ses dispositions le caractère impératif des droits et des devoirs économiques, sociaux et culturels qui doivent se traduire en terme de droit positif malgache. Il y a un rapport entre les valeurs traditionnelles de la civilisation malgache aux apports du monde contemporain. En réalité, on s’aperçoit que le patrimoine culturel des ancêtres comporte des droits : existence de la personnalité, égalité devant la loi, respect de vie, répartition de travail.

        A Madagascar, la conception des droits de l’homme est fondée sur le principe de la solidarité, entre l’individu et la société, interaction entre les êtres humains. Mais tout cela ne remet en question l’universalité de l’homme et de ses droits.

        Il est donc nécessaire de voir l’évolution des droits de l’homme à travers la déclaration, les pactes internationaux et les progrès de la législation nationale.

        Les droits économiques, sociaux et culturels s’inscrivent dans les droits de deuxième génération, qui ne sont pas obligatoires ni susceptibles de recours judiciaires. Les droits culturels sont donc à interpréter dans l’indivisibilité de tous les Droits de l‘Homme.

        En conclusion, les textes internationaux relatifs aux Droits de l‘Homme proclament des droits culturels. Les droits risquent de rester lettres mortes si les conditions politiques, économiques, sociales et autres nécessaires à leurs réels exercices ne sont pas créés.

       

DEVELOPPEMENT ET DROIT DE L‘HOMME

 

         L’emploi du mot  DEVELOPPEMENT comme instrument pour sortir notre pays de la pauvreté n’est pas du tout nouveau. Le pouvoir actuel prône le même slogan :

 LE DEVELOPPEMENT RAPIDE ET DURABLE. Les aides financières des bailleurs de fond sont les assises d’une telle politique ».

        L’un des objectifs du développement humain durable consiste à élargir le choix de tous, promouvant la production du libre arbitre d’une volonté de l’âme, et à créer les conditions d’égalité des êtres humains afin qu’ils puissent réaliser pleinement leur potentiel.

        Cet objectif suggère, par ailleurs la mise en œuvre d’une politique visant à assurer:

·        Le respect et le développement des libertés individuelles et collectives dont, notamment, les droits des enfants et de la femme, groupe vulnérable.

·        Une éducation des adultes et des jeunes aux droits de l’homme, et plus largement d’agir ensemble de manière solidaire pour pouvoir assurer un développement durable.

        Toutefois, on constate que des violations des droits de la femme et des enfants existent et tendent à persister, persistance de la discrimination à l’égard de la femme, difficulté d’accès de la femme à la propriété, inégalité d’accès au travail ; sur les droits des enfants: Emploi des enfants à la drogue, à l’exploitation sexuelle.

        Cette situation demande un sursaut de conscience en adoptant des solutions appropriées et durables pour vaincre la pauvreté.

 

CONCLUSION

 

        Pour conclure, la stagnation de la situation ou même certains reculs ne doivent pas décourager mais au contraire appeler à redoubler d’efforts. Enfin, nous devons rechercher les moyens d’œuvrer tous de concept pour garantir l’engagement du gouvernement en ratifiant les instruments internationaux relatifs aux Droits de l‘Homme. Les sociétés civiles, les ONGs, les associations doivent veiller au respect et à la concrétisation de ces droits. Il est donc nécessaire de redéfinir le rôle de l’Etat et du gouvernement pour redresser l’économie: Il faut instaurer un Etat de Droit.

 

B.   NORMES INTERNATIONALES RELATIVES AUX DROITS DE L’HOMME POUR L’APPLICATION DES LOIS

 

1.     PRINCIPES GENERAUX  

        Il s’agit du principe de la gratuité de la justice et du droit d’accès à un tribunal qui ne doit pas se heurter à des obstacles tel qu’il ne peut effectivement. Ces obstacles peuvent être des faits d’ordre financier ; ou d’ordre matériel ou d’ordre procédural.

        Les articles 98 et 99 de la Constitution soulignent

·        le droit d’être jugé dans un délai raisonnable

·        l’équité de la procédure

·        publicité des débats et du jugement fait partie des principes généraux de droit

 

L‘Etat reconnaît à tout individu tous les droits. Les dispositions des articles 13 et 14 de loi constitutionnelle malgache traduisent l’importance consacrée par le législateur malgache aux droits.

     Les normes internationales relatives aux droits de l’homme lient tous les Etats et leurs agents, y compris les responsables de l’application des lois.

Les droits de l’homme sont un domaine relevant légitimement du droit international et d’un contrôle international.

Les responsables de l’application des lois sont tenus de connaître, et d’appliquer, les normes internationales en matière de droits de l’homme.

 

2.     CONDUITE ETHIQUE ET LEGALE

Les droits de l’homme procèdent de la dignité inhérente à la personne humaine.

Les responsables de l’application des lois doivent en tout temps respecter la loi et s’y conformer.

Les responsables de l’application des lois doivent s’acquitter en tout temps du devoir que leur impose la loi en servant la collectivité et en protégeant toutes les personnes contre les actes illégaux, conformément au haut degré de responsabilité qu’exige leur profession.

Les responsables de l’application des lois ne doivent commettre aucun acte de corruption. Ils doivent s’opposer vigoureusement à tous actes de ce genre et les combattre.

Les responsables de l’application des lois doivent respecter et protéger les droits fondamentaux de toute personne.

Les responsables de l’application des lois doivent signaler les violations de lois, codes et ensembles de principes qui visent à promouvoir et protéger les droits de l’homme.

Toutes les actions de la police doivent être conformes aux principes de légalité, de nécessité, de non-discrimination, de proportionnalité et d’humanité.

         Les Droits de l’homme sont des garanties de droits universels qui protègent les individus et les groupes de toutes actes portant atteintes aux libertés fondamentales et à la dignité humaine. Le droit relatif aux Droits de l’Homme oblige les gouvernements à faire certaines choses et les empêche d’en faire d’autres.

        Cette définition nous emmène à voir ce que c’est :

 

3.     LA MISSION DE LA POLICE DANS LA DEMOCRATIE

Dans l’exercice de ses droits et libertés, chacun n’est soumis qu’aux limitations établies par la loi.

L’exercice des droits et libertés n’est soumis qu’aux limitations nécessaires en vue d’assurer la reconnaissance et le respect des droits d’autrui et enfin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.

La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics.

La volonté du peuple doit s’exprimer par des élections périodiques et honnêtes, qui doivent avoir lieu au suffrage universel et égal.

Tout service chargé de l’application des lois doit être représentatif de la collectivité dans son ensemble, répondre à ses besoins et être responsable devant elle.

Tous les fonctionnaires de police font partie de la collectivité et ont l’obligation de la servir.

 

        

ARRESTATION

·        Tout individu arrêté sera traduit dans le plus court délai devant une autorité judiciaire.

·        Quiconque arrêté a le droit d’introduire un recours devant une autorité judiciaire afin qu’il soit statué sans délai sur la légalité de son arrestation ou de sa détention, et doit être libéré si la détention est jugée illégale.

·        Toute personne arrêtée devra être jugée dans un délai raisonnable, ou libérée.

·        La détention en attente de jugement est l’exception et non la règle.

·        Ce procès verbal est communiqué au détenu ou à son défenseur.

·        La famille de la personne doit être informée, dans le plus bref délai, de l’arrestation et du lieu de la détention.

·        Nul ne peut être forcé de témoigner contre lui-même ou de s’avouer coupable.

·        En cas de besoin, un interprète assistera aux interrogatoires.

 

 

L’ENQUÊTE DE POLICE

·        Toute personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès équitable.

·        L’usage de la torture et autre traitement ou dégradant est absolument interdit.

·        Les victimes et les témoins doivent être traités avec compassion et dans le respect de leur dignité.

·        Le plus grand soin doit être apporté à tout moment au traitement des renseignements sensibles, et leur caractère confidentiel doit être respecté.

·        Une enquête doit être dûment justifiée et se dérouler selon la procédure prévue par  la loi.

·        Dans le cadre d’une enquête, aucune mesure arbitraire ou excessivement indiscrète ne doit être autorisée.

 

DÉTENTION

·        La détention avant jugement constitue l’exception et non la règle.

·        Toute personne accusée d’une fraction pénale est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.

·        La décision quant à la durée et à la légalité de sa détention est du ressort d’une autorité judiciaire ou équivalente.

·        Les détenus ont le droit d’être en contact avec le monde extérieur, de recevoir des visites de membres de leur famille et de communiquer en privé et en personne avec un conseil.

·        Les droits et les statuts particuliers des femmes et des jeunes détenus doivent être respectés.

 

4.     NON-DISCRIMINATION DANS L’APPLICATION DES LOIS

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.

Les droits de l’homme découlent de la dignité inhérente à la personne humaine.

Les responsables de l’application des lois doivent s’acquitter en tout temps du devoir que leur impose la loi en servant la collectivité et en protégeant toutes les personnes contre les actes illégaux.

Les responsables de l’application des lois doivent respecter et protéger la dignité humaine, défendre et protéger les droits fondamentaux de toute personne.

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi.

En protégeant et en servant la collectivité, la police ne doit exercer aucune discrimination illégale fondée sur la race, le sexe, la religion, la langue, la couleur, l’opinion politique, l’origine nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation.

L’application des lois par la police de certaines mesures spéciales destinées à tenir compte de la situation et besoins particuliers des femmes (y compris des femmes enceintes et des mères d’enfants en bas âge), des mineurs, des malades, des personnes âgées et d’autres personnes devant faire l’objet d’un traitement aux normes internationales relatives aux droits de l’homme, ne sera pas considérée comme illégalement discriminatoire.

Les politiques en matière de recrutement, d’embauche, d’affectation et de promotion au sein des services de la police doivent être à l’abri de toute forme de discrimination illégale.

 

par Monsieur RAVELOJAONA Gilbert

Formateur Para Juriste en Droits de l’Homme
et Éducateur des Droits de l’Homme International

Promotion 2001 du Centre International de Formation à l'Enseignement des
Droits de l'Homme et de la Paix (CIFEDHOP) Génève - SUISSE



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ZON’OLOMBELONA

SY

FANAVAKAVAHANA

 

A.   SAVARANONANDO

                            

 Tompokolahy sy Tompokovavy hajaina isany, fifaliana ho ahy ny namaly ny antso sy fiangavian’ny “ALLIANCE NATIONAL DES UCJG” eto Madagasikara hanao ity famelabelarana miendrika loa-bary an-dasy arahina ady hevitra ity izay marihiko etoana fa vao fahadimy nanaraka ireo konferansa efatra nataoko tany TOLIARA ity.

         Tsara ho marihina anefa, fa misy toetra mampitovy azy hatrany ireo konferansa efatra ireo, ary izany dia tsy fanahy iniana avy tamiko manokana fa kosa vokatry ny hetahetan’ny mpikarakara izay samy hafa sehatra avokoa, dia ny fandrasàna ifotony ireo anton-javatra nahatonga ny fanavakavahana ataon’ny olombelona amin’ny  samy olombelona.

       Ka tamin’ny taona 2001, dia momba ny “fanavakavaham-bolon-koditra sy ny fanabeazana hiara-miaina” no natolotro tao amin’ny trano malalaky ny DIRESEB.

           Tamin’ny 10 Aogositra 2002, tao amin’ny Cinéma Le Tropic, dia ilay lohahevitra hoe: “Zon’Olombelona sy Fampandrosoana” no nandraisako mavitrika ny famakiam-bantsilana ireo fanavakavahana asetry ireo zaza amam-behivavy ka mahatonga ny firenena hiaina kirizy ara-politika sy ara-toe-karena nampivarina an-kady ny fampandrosoa tiana hatao eo amin’ny firenentsika.

        Tao amin’ny Tranobem-Paritany momba ny Kolontsaina  ao Tsenengea kosa ny fahatelo, tamin’ny 4 oktobra 2002, izay nanaovako  konferansa nampitondraina ny lohahevitra hoe: “Kolontsaina mifameno sa mifampitaha…?
Mba ho fampandrosoana haingana sy ho fanamafisana ny firaisan’ny Malagasy.

 

              Tamin’ny vaninandro nanaovan’ny “UNION PROVINCIALE DES PERSONNES HANDICAPEES” – FANILO –  tao Toliara ihany no nanaovana ny lohahevitra hoe: “ZON’OLOMBELONA SY FANAVAKAVAHANA.”

                            Ireo traikefa niainako tamin’ny nanaovako ireo konferansa telo voalohany ireo no nampanapa-kevitra ahy hanao izany famelabelarana izany tamin'ny fitenin-drazantsika, na dia tsy nahazoako toro-marika mialoha aza izany, ary tena sarotra tokoa ny nanaovana azy amin’ny teny malagasy noho ny fahasarotan’ny voambolana tekinika momba ny zon’olombelona tsy maintsy hampiasaina, ka mamela ahy ianareo izay nihevitra ity konferansa ity ho natao amin’ny fiteny vahiny mba hihaino izany amin’ny fitenin-drazantsika ihany.

                            Izay ary no ela, hoy ny mpikabary, fa andeha amin’izay isika hiditra amin’ny votoatin’ny antom-panatrehantsika eto. Ary ho zaraintsika roa mazava lehibe ny tari-dresaka:

Ny voalohany dia hanoritsoritana tsotsotra ny atao hoe ZON’OLOMBELONA, ary ny faharoa kosa dia ny amin’ny FANAVAKAVAHANA.

 
 

  1. FAMPIDIRANA:

 

Taorian’ny Ady Lehibe faharoa no teraka ny Firenena Mikambana izay nisy fanjakana 185  tamin’ny 31 desambra 1996 raha mbola vitsy monja izy ireo tany am-panombohany tamin’ny 26 jona 1945. Tamin’izany ireo Ray  mpanorina ity Firenena Mikambana ity  dia nitandro fatratra ny fiarovana ny taranaka ho avy amin’ny habibian’ny ady lehibe, ka nanao fanambarana miezinezina eran-tany  ny finoany ny ZO FOTOTRA AO AMIN’NY OLOMBELONA:  « manana ny hasiny sy ny zony amin’ny maha olona azy tsirairay ary amin’ny fitovian-jo ny vehivavy sy ny lehilahy »

            Noheverina tamin’izany fa fototra vaovao no niaingan’ny fanambarana nataon’ny “Charte des Nations Unies.” Marihina anefa fa ny fiheverana ny zon’olombelona dia tsy niara-nipoitra tamin’ny fahaterahan’ny Firenena Mikambana.

              Ho an’ny mpanoratra sasany aza dia efa tany amin’ny fahagola grika, avy eo romana, no nahitana ny fototra nipoiran’ny zon’olombelona, raha ny marimarina kokoa dia ny zo voa-janaharin’ny olombelona,  zo izay anabeazan’ny natiora antsika  olona.

               Na izany aza anefa dia fantatra fa neken’ny fisainana grika-romana ny maha ara-dalàna ny fanandevozana teo amin’ny tany sy ny fanjakany, hany ka manaisotra ny ivo-hevitry ny zon’olombelona amin’ny fahafantarana azy ankehitriny izany, fa araka ny fanambaran’ny Firenena Mikambana dia ny fitovian-jo maneran-tany ho an’ny olombelona rehetra no hevitry ny atao hoe: Zon’Olombelona.

Saingy tsy mbola misy hatramin’izao ny famaritana araky ny lalàna itovizana maneran-tany ny atao hoe ZON’OLOMBELONA. Ny fahasarotan’izany famaritana iombonana izany dia avy tamin’ny tsy fahazoana antoka tanteraka ny fahatakarana lalina ny hevi-dehiben’ity teny tsotra hoe: ZO ity. Izany angamba , hoy ny mpandinika sasany, dia avy amin’ny fahasamihafàn’ny sivilizasiona, ny faritra ary ny firehan-kevitra izay samy mpifamatotra amin’ny zo avokoa.

 

            Ny Firenena Mikambana moa dia nanaiky fehin-teny maromaro izay miaro ny Zon’Olombelona, kanefa izany fitaovana voafaritra tsara izany dia tsy mitovy lefan-kery araka ny lalàna velona ampiasana azy.

            Ny sasany izay malaza (NY “CONVENTION”), dia misalotra  ny maha zava-dehibe azy noho izy ireny manana hery fampanoavana tsy maintsy arahin’ny firenena rehetra. Ny sasany kosa, toy ny fanambarana (NY DECLARATION) dia tsy mahery vaika loatra ho tsy maintsy ankatoavina ao amin’ny didy aman-dalàna, kanefa dia tsy maintsy halefahina ihany izany fanazavana izany, satria ny ankabeazan’ireo andininy amin’ny fanambarana iraisam-pirenena ireo dia nanamboatra ny fomba amam-panao ny firenena maro, ka nipoitra tamin’ireny koa ireo didy ankapobeny teo amin’ny lalàna.

             Raha izay ary no savaranonando hamantaratsika izay niandohan’ity zon’olombelona ity dia ilaintsika amin’izay ny mamaly tsotra ny fanontaniana teo amin’ny lohateny manao hoe:

 

1.INONA MARINA MOA ITY ZON’OLOMBELONA ITY?

       
       
Misy aloha ny atao hoe ZO FOTOTRA, dia ny fihaonamben’ny ZO rehetra iainan’ny zava-boary rehetra. Ny ZON’OLOMBELONA dia ampahany iray ihany amin’izany ZO FOTOTRA izany, na ho an’ny isam-pirenena izany na ho an’ny iraisam-pirenena. Na izany aza anefa dia tena ampahany tena manana ny maha izy azy tokoa.

        Ilaina anefa ny manavaka tsara ny atao hoe : droits objectifs (izay antsoin’ny anglisy hoe : law), io no fitambaran’ny Zo izay ampiharina amin’ny lalàna, sy ny hoe koa : droits subjectifs ( rights amin’ny fiteny anglisy ), io indray dia ny Zo izay heverin’ny olona tsirairay fa tokony hiainany, amin’ny mahaolombelona azy fotsiny izao.

       Ireo droits subjectifs dia manana izao toetra izao avy :

·         Ny sujet tompon’ny ZO ( isam-batan’olona )

·         ny contenu na ny zava-misy izay arovana

·         Ny  « sanction » na sazy izay mety ho azo rehefa ampiharina ny fomba rehetra hahatongavan’izany sy ny endrika hanajana izany fampiharan-jo izany.

 

Tsara ihany koa ny mahafantatra ireo karazan-jo misy ireo amin’ny fomba fikilasiana hafa indray.

·         Critère des titulaires ou des sujets : les droits individuels et les droits collectifs.

·         Critère du contenu, les droits négatifs (attributs, libertés) et les droits créances (droit qui requiert de la puissance publique, une intervention par exemple, droit à l’éducation, droit à un procès équitable)

·         Critère de mise en œuvre : les droits d’application directe et les droits - programmes :

 

Misy ihany koa fomba iray izay mamaritra ho fotoana  telo miantoana eo amin’ny fivoaran’ny ZO, ka noharina amin’ny fivoaran’ny fiainan’ny voankazo izany.

Fantantsika fa mandalo dingana telo ny voankazo,

1.      Ny voa na fafy ambolena

2.      Io no hanome voankazo maitso manta izay tsy mbola azo hanina, mazàna.

3.      Rehefa masaka io voankazo io vao azon’ny tsirairay hanina amin’izay.

        Raha ampiharina ny amin’ny ZON’OLOMBELONA izany ohatra izany  dia manome dingana telo eo amin’ny fomba fanoratana momba ny zon’olombelona eo amin’ny Firenena Mikambana.

Dingana Voalohany : Ny ZO voa afafy

        Izany dia mbola lahatsoratra  miendrika tetik’asa, eo anivon’ny Commission des Droits de l’Homme na ny Conseil Economique et Social ; mbola ZO afafy ihany izany,  toy ilay voan’ny mpamafy ao amin’ny Baiboly, ka mety hamokatra na tsia voankazo maitso toy ny FANAMBARANA  (déclaration), rehef’izany vao ho masaka ilay voankazo aty aoriana be toy ny FIFANEKENA na VELIRANO  (convention), ARAKARAKA NY TANY NAMAFAZANA AZY ANEFA IZANY! Izany hoe, mbola miankina betsaka amin’ny toe-java-misy izany rehetra izany.

Dingana faharoa : Ny ZO voankazo manta

        Io ZO voankazo manta io dia tsy mbola azo hanin’iza n’iza mihitsy, io no atao hoe : déclaration (na recommandation) ataon’ny Firenena Mikambana ka mbola miandry ho masaka vao mety tsy maintsy hampiharina  eo amin’ny firenena iray na maromaro sy ho takian’ny mponina eo aminy.

Dingana Fahatelo : Ny ZO voankazo masaka

        Io ZO voankazo masaka io no azon’ny olona tsirairay ho hanina ; io no atao hoe FIFANEKENA na VELIRANO IRAISAM-PIRENENA ka tsy maintsy ampiharin’ireo firenena tsirairay izay nanao sonia fa hanaja ny fampiharana izany amin’ny isam-batan’olona ao aminy.

 

                            Ny zon’olombelona dia nofaritina ho toy ny lasitry ny fototra iray izay raha tsy misy azy dia tsy afa-miaina ao amin’ny hasiny ny olombelona amin’ny maha olona azy. Io zon’olombelona io no fanorenan’ny fahafahana, ny fitsarana ary ny fandriampahaleman’ny olona. Ny fanajana izany zo izany no mahatonga ny tsirairay sy ny vondron’olona handroso feno amin’ny fivelaram-piainany.

 

                            Ny fampandrosoana ny zon’olombelona dia mitsiry faka teo amin’ny tolona ho an’ny fahafahana sy ho an’ ny fitovian-jo manerana izao tontolo izao. Ny fanambanin’ny zon’olombelona, toy ny fanajana ny ain’ny olona sy ny hasiny dia hita taratra hatrany tamin’ny ankabeazan’ny fomba fivavahana sy ny foto-pisainana.

                      
                            Ary izany ZON’OLOMBELONA izany moa dia voalaza manontolo ao amin’ny FANAMBARANA IRAISAM-PIRENENA MOMBA NY ZON’OLOMBELONA sy ao amin’ny SATA AFRIKANA MOMBA NY ZON’OLOMBELONA SY NY VAHOAKA. Ary betsaka tamin’ny firenena afrikana no nampiditra tao amin’ny lalàmpanoreny ny fiarovana sy fanajana ny zon’olombelona.

  

  1. IREO TOETRY NY ZON’OLOMBELONA

 

¨      Ny Zon’Olombelona dia tsy zavatra atolotra, vidina, azo na nolovàna, fa kosa efa fananan’ny olona ny zony, satria izy dia olombelona. Ny zon’olombelona dia raiki-tapisaka amin’ny olona ka tsy afa-misaraka aminy satria teraka miaraka amin’ny zontsika isika olombelona, ary Andriamanitra no namorona izany tao anatin’ny fanahintsika.

 

¨      Ny zon’olombelona dia mitovy ho an’ny olona rehetra tsy ankanavaka ara-poko, na firazanana, na amin’ny maha-lahy na maha-vavy azy, na ara-pivavahana, na ara-pitenenana, na ara-pirehana politika, na ara-piaraha-monina, na ara-pirenena, na zavatra hafa noho ireo aza. Nateraka ho afaka sy hitovy isika rehetra na eo amin’ny zo, na eo amin’ny hasina, ka maneran-tany izany zon’olombelona izany satria mihatra amin’ny olombelona eran’izao tontolo izao izany.

  

¨      Tsy azo esorina amin’ny olona ny zony, ary tsy misy olon-kafa izay afaka manaisotra ny zony amin’ny olona iray na toy inona antony, fa ny olona dia mbola manana hatrany ny zony  na dia tsy te-hahalala izany aza ny firenena misy azy. Eny, fa na dia ampiharina aza ny fanandevozana dia mbola fananan’ny andevo hatrany ny zony, saingy nohitsakitsahina.

 

¨      Tsy azo singasinganina koa ny zon’olombelona, fa mba hiainany amin’ny fahamendrehany tanteraka dia mitambatra ao amin’ny olona iray ny zony hanana fahafahana sy fiarovana ary fiainana tsara.

 

  1. IREO KARAZAN-JO

 

Ny Zon’Olombelona dia azo kilasina ho telo karazany:

 

Ø  Droits civiques et politiques. Io dia “atodika mankany amin’ny fahafahana” ary mahatratra ny zo hiaina, ho afaka, ary hahazo fiarovana ho an’ny olona tsirairay, toy ny fanafahana azy tsy hampijalina na saziana na hanaovana fitondrana feno hasiahana, tsy mifanaraka na mampietry ny maha-olona ary tsy ho andevozina; toy ny fahafany mandray anjara amin’ny raharaha politika safidim-pony, ny fahafahany maneho malalaka ny heviny sy ny fomba fiteniny ary ny fieritreretany, toy ny amin’ny fivavahana inoany mbamin’ny fananany zo hihaino ny feon’ny fieritreretany; ary ny fahafahany malalaka hivory sy hanana fikambanana tsy manana endrika mpanankorontana, ka tsy azo atao ny manery olona iray hiditra fikambanana iray izay tsy tiany.

 

Ø  Droits économiques et sociaux. Io kosa dia “atodika mankany amin’ny fiarovana ny fari-piainan’ny olona”, toy ny fananany zo hiasa, hanana fanabeazana, hananany fari-piainana tsara antoka, hananany sakafo mahavelona, hahazoany fitsaboana mba ho salama tsara.

 

Ø  Droits environnementaux, culturels et de développement. Ireto indray dia mahazo ny zo hiaina amin’ny tontolo madio sy voaaro amin’ny fanimbana isan-karazany rehetra;

 

ka toy izany koa ny zon’ny olona mifandraika amin’ny fampandrosoana ara-kolontsaina, ara-politika ary ara-toe-karena.

               Tsara ihany anefa ny manamarika manokana etoana fa raha lazaiko matetika ny hoe manana zo ny olona dia lazaiko miaraka amin’izay koa fa manana adidy amin’izay zon’ny hafa koa izy araka ny fitenenan’ny mpitsara malaza iray hoe: “NY ZOKO DIA MIJANONA EO AMIN’NY FIANDOHAN’NY ZON’NY SASANY.

Raha izay ary ny famaritana tsotra sy ankapobeny ny atao hoe:ZON’OLOMBELONA dia hiditra amin’izay isika ny amin’ny atao hoe: FANAVAKAVAHANA.

 
C.    NY FANAVAKAVAHANA, FIREHAN-KEVITRA INIAVAN’NY OLONA

                         Raha ny amin’ny fanavakavaham-pirazanana no tena nalaza nanapotika ny fiainan’ny mpiara-belona teto an-tany, dia fantatra fa nifototra tany eropa izany nanomboka tamin’ny tapany voalohany tamin’ny taonjato faha-19 iny. Raha nanoratra i Arthur GOBINEAU (1816-1882) momba ny tsy mampitovy ny taranak’olombelona dia nanambara ny fahambonian’ny taranaka fotsy hoditra, lazainy fa mpitondra fahalalana manamboatra fiainana avo lenta. I Francis GALTON indray (1822-1911) dia nanamafy izany tamin’ny fametrahana firehan-kevitra ny amin’ny hiarovana amin’ny fomba rehetra ireo taranaka lazainy fa ambony faratampony tsy ho azon’ny loton’ireo taranaka heveriny fa ho ambany faritra.

                         Tamin’ny taonjato farany teo iny moa dia nandroso mihitsy ny atao hoe: “Fanavakavaham-pokom-pirenena ara-tsiansa”, izay niaina ny andro lehibeny tao amin’ny nazisma. Nankinina tamin’ny asan’i Charles DARWIN aza ny nihamboana fa marina io tsy fitovizan’ny fahambonian-drazan’ny fotsy sy ny mainty io raha porofoina ara-tsiansa, izany hoe (biologiquement et génétiquement)

 

                         Ankehitriny dia naka endrika hafa indray izany fanavakavaham-pirazanana izany. Hoy indrindra ny mpandinika fiaraha-monina iray atao hoe Pierre André TARGUIEFF: “Tsy fantatra intsony tamin’ny endriny nisehoany fahiny toy ny biby mahatsiravina maneho tarehy feno fankahalana ary mampihantsy ady ny fanavakavaham-pirazanana.” Dia hoy ny fanampiany indray izany fanambarany izany: “Mety miseho amin’ny fitafiana mihaja izany, ka mety afangaro fandeferana sy fanajana ny tsy fitoviana, hany ka sarotra be ihany ny mandinika ny fomba fisehony.”

 

                         Marina izany fa ny fanavakavahana rehetra, tsy ny ara-pirazanana ihany fa na ara-tsosialy sy ara-politika na ara-pivavahana, dia mbola afaka mivelona tsara ao amin’ireny fihetsika sy fisainana ary fiainana sy finoana manome lanja izay manaisotra sy manary ny hafa tsy tahaka azy, toy ny tsy mitovy fihodirana, firehan-kevitra, fiaraha-monina, fananan-karena, fomba fiteny, sy ny sisa hafa koa.

                           Efa voaporofo tsara hatraiza hatraiza eran-tany, ary hatrizay hatrizay teo amin’ny vanim-potoana rehetra anefa fa tena mpanimba fiaraha-monina sy fanetry ben’ny fampandrosoam-pirenena mihitsy ny fanavakavahana amin’ny endriny rehetra izay fantatra ankehitriny rahateo fa mifanohitra tanteraka amin’ny fanajana ny zon’olombelona.

                            Tsy mitsaha-mivoatra moa ny fahalalana siantifika ankehitriny noho ireo fitaovam-pikarohana avo lenta vokarin’ny zanak’olombelona, ka tamin’ireny indrindra no nahatsapan’ny mpikaroka iray atao hoe Albert JACQUARD, nitily ara-tsiansa ny hevi-dalin’ity “FIAVIAM-PIRAZANANA” ity ka nanaporofoany fa tsy misy fototra ara-tsiansa azo hametrahana azy ny tsy fitoviana eo amin’ny samy olona. Ny fikarohana farany natao nandritry ny 20 taona lasa dia vao mainka nampiharihary ankehitriny fa salan’isan-jato 99,9 no toetra  sy  famantarana  ara - taranaka  mampitovy  ny  olombelona  rehetra  eto an – tany ,

ka ny fahasembanana sy ny tsy fitoviam-bolon-koditra dia tsy inona akory fa noho ny fiantraihan’ireo zava-misy eo amin’ny tontolo iainan’ny olombelona ihany, nandritry ny taonjato maro nivelomany teo amin’izany tontolo tsy mitovy maneran-tany ihany.

 

                         Izany porofo siantifika tsy misy afaka manohitra azy izany rahateo moa dia nanamafy orina ny fiarovana ny fitovian-jon’ny olombelona rehetra, na fotsy na mainty, na sembana na tomady vatana, na mahantra na mpanefoefo, na mpitondra na entina,na vavy na lahy fa samy manan-tsaina sy fieritreretana ary fanahy maha-olona avokoa ny rehetra ka tokony hifanaja sy hifampitondra am-pirahalahiana feno fifankatiavana. Fa ny fanilikilihana ny hafa dia fanitsakitsahana tsotra izao ny zon’olombelona ao amin’ny kolontsainy. Ka ny maha-izy azy ny olona iray, tsy itovizany endrika amam-bika amin’ny hafa, dia tsy mba mametraka azy velively ho ambony na ho ambany noho ny iray hafa, fa mitoetra ho famantarana manokana azy ihany izay lasa harena ho an’ny tenany aloha, ho an’ny hafa koa manarak’izany rehefa misy ny fifamantarana sy fifanakalozan-kevitra ao anatin’ny fiaraha-monina iaraha-miaina.Amin’izay dia tonga toy ny tena sy vatana iray ny mpiray monina saingy misy taova samy hafa voatra voajanahary, samy hafa fomba fiasa sy fomba fihevitra nefa manaraka rindran-damina tonga lafatra mba hampitombo ny vatana iray manontolo, samy mitondra ny efany  ny tsirairay mba ho fampandrosoana haingana ny fireneny.

                          Ilaina ny mifampihaino sy mifankahalala ary mifampihevitra izay mahasoa itambarana, fa moa ve tsy mbola mampanontany tena hatramin’ny anio ny nahatonga an’i                     BEN LADEN nahavanon-doza tamin’ny fanapoahana ny TRADE CENTER tao NEW YORK, ary moa ve tsy mety ho antom-pisian’izany fampihorohoroana izany ihany va ny fanilikilihana sy fanavakavahana vokatry ny fanamboniam-pirazanana sy fanaivaivana ny fombam-piainan’ny hafa mifototra amin’ny tsy famantarana sy tsy fihainoana ny kolontsainy izay voatsara be fahatany fa azo akifika ho ivelan’ny fiaraha-monina azo ekena?

                         Tsarovy hatrany anefa fa ireo fahasamihafàna misy eo amin’ny olona tsirairay dia tonga harena mampivoatra ny fiaraha-monina sy ny firenena rehefa manakatra ny avo lenta ny fikarohana ho tonga lafatra.

 

D.    FEHINY

                    

Amiko manokana, rehefa nifanerasera tamin’ny olona maro manerana izao tontolo izao aho, (fa firenena 19 eran-tany moa no efa nahalalako fifaneraserana mivantana tamin’ny diako momba ny zava-kanto sy ny kolontsaina ary ny fanabeazana momba ny zon’olombelona), dia foana ny fisiako eto an-tany raha tsy eo ianao, ry ilay hafa noho izaho, fa ianao no mampisy ahy, satria , na iza ianao, na iza, dia ny fisianao no mampisy lanjany ny fisiako eto an-tany, hany ka raki-tsarobidy loatra mameno ny banga ato amiko ny fisianao ary vy miaina manoitra ahy hanakatra ilay lafatra iniavan’ny fanahiko ho tanjon-ko tratrarina izany fisianao izany. Izany fahatsapana lalina ao amin’ny feon’ny fieritreretako izany dia mahatonga ahy hanaja anao izay hafa noho izaho; ny bikanao sy ny endrikao no hafa, fa mitovy zo sy saranga ary hasina isika roa satria samy olombelona misaina sy mieritreritra ny hifanasoa . Ho ela velona anie ianao ry ilay hafa noho izaho mba hisy sehatra hametrahako azy hatrany ny antom-pisiako eto an-tany : DIA NY HIFANKATIAVANTSIKA AMIN’NY FIFANAJANA, SATRIA : MITOVY ZO ISIKA OLOMBELONA REHETRA.

 

RAVELOJAONA Gilbert

 

Mpanabe momba ny Zon’Olombelona Iraisam-Pirenena

Centre International de Formation à l’Enseignement aux Droits de l’Homme et de la Paix

 (CIFEDHOP) GENEVE – SUISSE,

Promotion de la 19ème SESSION INTERNATIONALE (2001)


 

Secrétaire Général du Collectif des ONGs Oeuvrant pour la Promotion des Droits de l'Homme à Tuléar - Madagascar


Secrétaire Exécutif du Comité Administratif et Défenseur des Droits des
"Dignitaires de la Nation de la Province de Tuléar"





 

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